DÉCOUVREZ LA CAVE 9

Champagne Bourgeois Diaz

Nous voyons plutôt nos vignes comme des jardins, tellement il y a à faire à la main.

À la vigne, nous utilisons les préparations 500P (2 fois par an) et 501 (3 à 4 fois par an), et combinons à nos faibles doses de cuivre et de soufre, des décoctions de prêle, tisanes d’ortie, osier, reine des prés, camomille, achillée millefeuille… Nous semons depuis 2018 des engrais verts un rang sur deux, et commençons un projet d’agroforesterie (plantation en 2019 de 50 arbres dans une vignes de 45 a) que nous souhaiterions généraliser à l’ensemble du domaine. Quand nous utilisons des machines, ce sont de plus petites, et moins énergivores que celle des autres gros producteurs. Il est important d’être respectueux lorsque vous travaillez en biodynamie.

À la vendange, les grappes sont récoltées à maturité et triées, de façon à ne rentrer des raisins qu’en parfait état sanitaire. Nous pressons les grappes dans un pressoir traditionnel coquard en séparant chaque cépage et chaque parcelle. À l’écoulage, nous ajoutons 2 gr de soufre, et c’est tout. Il peut arriver que nous en rajoutions sur des lots si l’acidité volatile monte, mais cela est très rare.

bourgeois-diaz@wanadoo.fr

03.23.82.18.35

34 Rue de Bézu le Guéry, 02310 Crouttes-sur-Marne

DÉCOUVREZ LEURS ARTISTES

Maurice EECKMAN – Peintre

L’instant, existe-t-il ou n’est-il qu’un simple arrêt arbitraire du fil continue du temps. Qu’est-ce que la durée, une répétition d’instants où le déroulement continue de l’existence.

Avec l’encre j’essaie d’atteindre l’instant dans un trait guidé par l’intuition. Par un travail répétitif, je cherche l’écriture automatique sans penser, sans réflexion. C’est pour cette raison que je me suis mis à peindre dans la nature pour ne pas chercher en moi une source d’inspiration. Petit à petit, je me suis mis à être de plus en plus proche des mondes extérieurs jusqu’à ce qu’ils me pénètrent, s’installent en moi que mes traits me paraissent guider par eux.

Avec la peinture à l’huile ou le pastel, je cherche à découvrir le temps long. Serait-il de reproduire l’instant à de multiples reprises ou est-il issu d’une longue respiration.

Je peins, sans penser, les yeux tourné en moi, j’essaie de me connecter aux autres mondes dans mon intériorité, mais sans interférence. Comme en rêve, il n’y a ni ombre ni perspective, nous sommes en dedans.

Anne POIVILLIERS – Plasticienne

Anne Poivilliers vit et travaille dans le parc des volcans d’Auvergne.

Ses installations investissent des monuments patrimoniaux ou, de plus en plus, des lieux naturels.

Constituées de filaments de calque ou de tissu, elles occupent des volumes qui deviennent espaces de propagation de vibrations.

Après avoir exploré le processus de l’oubli et de l’irréversibilité des traces, la vibration devient le sujet central de ses recherches.

En résonance avec les crises et urgences actuelles, elle explore désormais les liens fragiles du réseau rhizomatique qui permet au vivant d’espérer survivre.

Ellie DROUILLEAU – Plasticienne

Mon travail se construit autour de l’équilibre et du mouvement.

 

Chaque mobile, est une histoire qui se raconte dans un espace en perpétuelle recomposition.

Le point d’équilibre idéal est au plus près de celui du déséquilibre total.

Entre ciel et terre, entre grâce et désenchantement, c’est là que se niche l’origine du mouvement, là que se créé la force d’un élan qui vient défier la pesanteur.

Des questions ?